5 conseils pratiques pour utiliser le storytelling dans vos présentations professionnelles

typewriter typing once upon a time

Si vous avez lu mon dernier article, vous savez pourquoi le storytelling est un outil si puissant dans le monde des affaires, et pourquoi si peu de professionnels l’utilisent. Les preuves sont claires : les histoires aident les gens à se souvenir, à comprendre et à agir. Pourtant, je vois beaucoup de gens l’éviter dans le cadre professionnel, car ils pensent que les listes à puces et la logique sont plus « professionnelles ».

Peut-être vous ai-je convaincu dans mon dernier article, mais vous ne savez pas comment vous y prendre. Si vous souhaitez intégrer le storytelling dans vos présentations professionnelles, par où commencer ?

Voici cinq conseils que je partage avec les managers et cadres que je coache ou qui participent à mes formations « Réussir vos prises de parole en anglais » ou « Convaincre votre public ».

1. Commencez par votre public, pas par votre Powerpoint

Lorsque je demande à mes clients ce qu’ils font en premier lorsqu’ils préparent une présentation, 99 % d’entre eux me répondent : « J’ouvre Powerpoint et je commence à créer des slides. »

Que vous racontiez une histoire ou non, ce n’est pas la manière la plus efficace de créer une présentation. Vous devez d’abord penser à votre public : qui sont-ils ? Que veulent-ils savoir ? Que savent-ils déjà ? Que voulez-vous qu’ils retiennent ?

Cela vous aidera à définir les messages clés de votre présentation et à réfléchir à votre récit. Les données que vous partagez, les exemples que vous choisissez, les anecdotes que vous incluez doivent tous être conçus pour trouver un écho auprès des personnes qui vous écoutent.

2. Structurez votre récit avec un arc narratif clair

Un récit n’a pas besoin d’être long. Mais il doit avoir une structure. J’aime utiliser la formule SOS, très simple :

  • Situation — Où en sommes-nous actuellement ?
  • Obstacle — Quel est le défi ou l’obstacle ?
  • Solution — Comment l’avons-nous résolu, ou comment pouvons-nous le résoudre ?

Ces trois étapes permettent de maintenir l’attention de votre public et garantissent que vous racontez une histoire, et pas seulement une série de faits.

3. Le storytelling ne se limite pas à raconter des histoires personnelles

L’une des plus grandes idées fausses que je constate est que les professionnels pensent que le storytelling consiste à raconter des histoires privées tirées de leur propre vie.

Oui, les histoires personnelles peuvent être puissantes : en tant qu’êtres humains, nous sommes programmés pour écouter des histoires, et lorsqu’elles semblent authentiques, elles créent un lien profond. Mais dans le contexte professionnel, il est rarement nécessaire de révéler des détails privés.

Le storytelling dans le monde des affaires est beaucoup plus large :

  • Lhistoire d’une réussite client — comment il a surmonté un défi grâce à votre solution.
  • L’histoire d’un employé — comment un membre de votre équipe s’est adapté, a innové ou a évolué.
  • L’histoire de l’entreprise : une vision de l’avenir, un défi fondateur ou la culture d’entreprise en action.

Ces types d’histoires sont faciles à comprendre, professionnels et percutants, sans pour autant parler de votre vie personnelle.

Le storytelling consiste à choisir le bon type d’histoire pour la bonne situation.

4. Équilibrez les données et le récit

Vous n’avez pas à vous contenter de raconter des histoires et d’oublier les faits ! En fait, les deux vont très bien ensemble.

Une étude récente a montré que la compétence en matière de storytelling améliore la compréhension des tableaux de bord et la prise de décision (Götz et al., 2024). En effet, les chiffres seuls changent rarement les comportements. Mais lorsque vous reliez les données à une histoire réelle, les gens comprennent comment elles peuvent s’appliquer à eux ou à quelque chose qu’ils connaissent.

5. Entraînez-vous à raconter de petites histoires, pas de grands discours

Quand les gens pensent au storytelling, ils imaginent Steve Jobs sur scène ou les conférences TED Talks qui ont été vues par des millions de personnes. Je comprends que cela puisse vous sembler très éloigné de votre propre type de présentation.

Mais vous pouvez tout de même utiliser le storytelling sans faire une conférence TED de 20 minutes. Commencez modestement. Partagez une histoire de deux minutes lors de votre prochaine réunion d’équipe. Utilisez une anecdote sur un client dans un argumentaire de vente. Présentez la mise à jour de votre projet sous la forme d’une histoire avant/après.

Comme toute compétence, le storytelling devient plus facile avec la pratique. Plus vous le pratiquez, plus cela vous semble naturel et plus vous devenez persuasif.

Une invitation

Le storytelling n’est pas magique. Il s’agit d’un ensemble d’outils et de techniques que tout le monde peut apprendre. En vous concentrant sur votre public, en structurant votre message, en utilisant des personnages (qui sont les personnes derrière les données ?) et en vous entraînant à raconter de petites histoires, vous pouvez rendre vos présentations beaucoup plus attrayantes et convaincantes.

Et voici la bonne nouvelle : comme très peu de professionnels utilisent le storytelling, ceux qui le font se démarquent immédiatement. Pensez aux bons présentateurs qui vous entourent : je parie qu’ils racontent des histoires.

Chez A Star, nous aidons les managers et les cadres à maîtriser ces compétences dans le cadre de nos programmes de formation « Réussir vos prises de parole en anglais » ou « Convaincre votre public ». Nous ne nous contentons pas d’enseigner les techniques de présentation, nous vous montrons comment créer des histoires qui persuadent et convainquent.

👉 Si vous souhaitez améliorer votre storytelling professionnel et prendre la parole en anglais avec impact, prenez rdv pour discuter de vos besoins !

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